Bella la Belle
Bella la belle est un conte initiatique qui interroge le rapport des sociétés sécularisées avec la vieillesse et la mort.
NOTES D’intention
Conte initiatique
Bella la belle est un conte initiatique qui interroge le rapport des sociétés sécularisées avec la vieillesse et la mort.
Il présente le parcours d’une jeune et belle fille qui voulant étancher sa soif de vivre, aura consacré toute son existence à la poursuite du vent dans les chimères d’une éternelle jeunesse bien éphémère. Elle trouvera la quiétude intérieure au soir de sa vie, rassasiée d’avoir vécu et réconciliée enfin avec le temps et ses vicissitudes. C’est la tragédie humaine jouée à l’échelle d’un seul être. Ce conte dessine un chemin d’intériorité qui ouvre à un regard nouveau sur la fin de vie et l’accompagnement à la mort.
« C’est aussi un spectacle familial, drôle et profond, sur le sens de la vie, la dignité humaine et le rapport à la mort. »
EstRépublicain
NOTES D’intention
La forme
Bella la belle est un conte musical qui emprunte sa forme à la tragédie athénienne. Le conteur y tient le rôle du poète se faisant accompagner par deux autres interprètes pour alterner avec le chœur dans une suite de discours, de dialogues et de chants. L’un des interprètes n’est rien d’autre que la chanteuse incarnant Bella. L’innovation en clin d’oeil à Sophocle est l’ajout d’un troisième interprète soliste. Il s’agit de la plasticienne. Elle complète le récit par sa danse silencieuse et l’éloquence de son geste.
Si au théâtre antique cette symbolique trinitaire faisait référence aux croyances des prêtres de Dionysos, dans cette pièce, c’est une référence biblique à la relation triangulaire de l’Homme (Bella) face à sa destinée (la plasticienne) et à son libre narratif (le conteur) celui qui détermine sa destinée.
comédiens
techniciens
minutes
jauge
NOTES D’INTENTION
Les personnages
Bella la Belle
C’est le personnage principal de l’histoire, inspiré du récit biblique de la samaritaine qui voulait étancher sa soif à la source d’eau vive (Jean 4). Elle est d’une beauté sensuelle et altière à la fois, attirante et distante. Indifférente aux doctrines et à la morale, elle croque la vie à pleine dent au gré de ses envies, légère et pleine de charme, avec une foi naïve dans le mythe cosmétique de l’éternelle jeunesse. Elle n’en demeure pas moins une jeune femme déterminée qui prend son destin en main et s’assume dans tous ses choix.
On la retrouvera en fin de spectacle, tremblante et vieillie, échouée sur le rebord d’un monde dont elle fut reine et qui désormais lui échappe. Profondément apaisée cependant. C’est l’ultime image que l’on retiendra de Bella avant qu’elle ne disparaisse.
L'Ecclésiaste / Le griot
En dehors du temps et détaché du reste du choeur, il se distingue du coryphée par le fait qu’il ne s’adresse qu’au public (foule) suspendu au fil de son histoire. Pris en étau entre l’arbre aux fruits de vie et la source de la lumière (réverbère), il alternera entre deux postures narratives : l’helléniste, conceptuelle, grandiloquente et poétique (du côté du réverbère) ; l’africaine, imprévisible, captivante et mystique (du côté de l’arbre). Il provoquera sans cesse par cette dichotomie posturale un effet comique et poétique. Parfois la voix de la sagesse antique éclairera ses mots sous les vapeurs lumineuses du réverbère. Par d’autres moments, l’esprit du griot africain le possédera sous cet arbre aux fruits de vie devenant en sa présence arbre à palabre.
L’Artiste aux doigts d’or
Ce sont ses doigts qui créent du chaos et animent l’inerte, les mains par lesquelles tout surgit. Elle est l’Artiste suprême, aux traits de déesse mythologique. Elle se meut avec grâce et mystère. Les éclaboussures de couleurs sur ses habits d’artisan indiquent cette vie surgissant de ses doigts comme la renaissance du printemps. Elle est l’esprit qui se meut à la surface des eaux et qui donne forme au chaos. Légère créatrice, sculpteuse de matière, visage sérieux du jeu des enfants.
choeur
C’est un personnage collectif qui a donc une unité visuelle organique. Ils sont la résonance des émotions des acteurs. Leurs costumes sont sobres. Ils reflètent à la fois la rigueur du temps qui passe et conduit à la mort et la liberté créatrice de l’artiste aux doigts d’or. Les membres du choeur interviennent presque toujours ensemble sinon à quelques rares moments où l’un ou l’autre se détache par ses attitudes (contrairement à ce qui se fait dans la pure tragédie athénienne).
choeur 1
Il est le souffle de la mort dans la nuque de la beauté éternelle et la pulsion du coeur qui clame sa vie. C’est le métronome du temps qui découpe indifféremment les tierces et les secondes qui s’égrènent par une rythmique asymétrique: Folle et palpitante porteuse de vie, hiératique et intrigante porteuse de mort.
choeur 2
La bohémienne, elle est le coeur du choeur. Son accordéon tisse et retisse les liens de ce choeur déchiré par le tragique de l’histoire. Elle harmonise les dissensions au sein de ce choeur qui incarne les différents états d’être de Bella.
choeur 3
C’est le coryphée de la pièce qui interpelle directement le public depuis l’orchestra (milieu de scène) pour le faire réagir et réfléchir en chanson. Il s’adresse directement à Bella la Belle qui lui répond depuis le proskénion
Témoignages et soutiens
Ils ont aimé
Société
Française d’accompagnement et de soins palliatifs
fondation diaconesses de Reuilly
Soutien à la création.
Agenge Régionale de Santé
Soutien à la création.
Est républicain
« Histoire à mourir de vivre »
Sources
Contact
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148, rue Gabriel Péri 54500 Vandoeuvre